Nous approchons aujourd’hui d’un certain point d’équilibre entre les efforts de développement pour mettre à jour structurellement l’application et ceux pour développer de nouvelles fonctionnalités. Les exigences des utilisateurs et les impératifs techniques sont désormais réconciliés, au prix d’une année de travail par l’équipe de développement, presque exclusivement dédiée à cet alignement.

C’est un perpétuel dilemme que de choisir le prochain axe de travail : apport utile et direct pour les utilisateurs ou bien action invisible au service de la pérennité et de l’évolutivité du produit ?

À l’avenir, nous tâcherons de maintenir cet équilibre précaire, principal garant d’une évolution maitrisée du LGDUA, que ce soit sur le plan fonctionnel ou sur celui de la structure même  de l’application (son framework).

L’autre sujet faisant écho lorsque l’on aborde la question de l’avenir du logiciel, est l’unicité de version. Même si aujourd’hui la grande majorité des treize rétablissements utilisateurs du LGDUA se trouve sur des fondations communes,  il reste bel et bien treize versions différentes de l’application en production… Avec le temps, et fort des retours utilisateurs, on constate depuis quelques temps une certaine convergence vers des modules communs initialement développés à la demande d’une seule structure.

Et c’est d’ailleurs cette démarche qui constitue la principale valeur du dispositif : mutualiser les demandes et les expériences pour sans cesse enrichir l’application, au service de tous.

Pour que cette conception modulaire par briques logicielles puisse prendre forme nativement, il faut que nous accentuions encore plus nos efforts vers la mise en place d’un socle applicatif commun, suffisamment solide pour supporter ces objectifs.